Le Télégramme publie le 7 février 2024, le témoignage édifiant de Yann Rouxel qui emprunte presque quotidiennement le barrage de la Rance à vélo pour se rendre à son travail. Cette interview illustre parfaitement le quotidien de ceux qui bravent le barrage en dépit de l’inaction des autorités publiques et propose des solutions rapides à mettre en œuvre et pas chères pour sécuriser la traversée.
Entre le changement climatique et la hausse du coût des voitures, le vélo devrait être une évidence. Et pourtant, silence du département, qui a la responsabilité de l’aménagement du barrage. Le département refuse tout aménagement qui pourrait améliorer immédiatement la sécurité des cyclistes car il souhaite une piste à haut niveau de service. Mais il ne propose aucun plan, aucun calendrier pour construire cette fameuse piste. Et au mieux promet des délais qui renvoient à la prochaine mandature. En attendant, le département mise sur l’exposition au danger pour dissuader les cyclistes à défaut de pouvoir interdire leur circulation.
Une traversée risquée
Des voitures roulant trop vite, des voitures frôlant les cyclistes, une route très pentue, des virages serrés, des aménagements inadaptés voire augmentant le danger, l’absence d’échappatoires …
Le témoignage ne vient malheureusement que étayer celui de la police qui avait relevé fin novembre 39 excès de vitesse malgré l’annonce préalable des contrôle dans la presse.
Assurer sa sécurité
Sans surprise, le témoignage montre le besoin impératif d’être extrêmement visible, notamment en hiver : lampe avant, lampe arrière et gilet jaune sont le strict minimum.
Nous ne pouvons que rappeler à nos lecteurs l’opération cyclistes, brillez ! que nous organisons chaque année.
Nous ne pouvons que recommander de porter également son casque et de s’assurer du bon entretien de son vélo.
Des solutions
En attendant, le calendrier pour la réalisation d’une piste à haut niveau de service, l’interview propose des solutions qui sécuriseraient la traversée, certes pas parfaitement mais sans communes mesures avec la situation actuelle. Ces solutions ont en plus l’avantage d’être peu chères, rapides à mettre en place et ne s’opposent pas à une éventuelle piste à haut niveau de service.
Espérons que les pouvoirs publics soient plus inspirés par cette interview que par la dernière étude qui se demandait encore comment traverser le barrage.
Retrouvez ici l’article du Télégramme (article complet pour les abonnés).