Suite à notre article sur le chaucidou, nous continuons notre analyse en nous penchant sur un cas très concret : le chaucidou de l’avenue du Révérend Père Umbricht qui relie Paramé au sillon :
Nous nous situons donc en plein centre de Saint-Malo et sans tarder voici une photo du chaucidou :
Ce chaucidou concentre tout ce qu’il ne faut pas faire :
- Largeur trop étroite : nous rappelons que la largeur recommandée de chaque accotement est de 1m50
- Le marquage au sol représentant un cycliste est à proscrire :
- Ce marquage est à réserver aux bandes et pistes cyclables
- Nous rappelons que le chaucidou n’est pas une infrastructure pour les cyclistes car tous les véhicules peuvent y circuler
- Il participe donc à la confusion déjà existante
- Le marquage au sol est en train de s’effacer sur presque toute l’avenue quand il n’est déjà pas complétement effacé
- Aucune signalisation pour indiquer les règles de conduite à adopter
- Des places de parking en épi : bonjour la visibilité
- Une limitation de vitesse à 50 km/h
Cet exemple est malheureusement représentatif à Saint-Malo et ne répond pas aux enjeux du vélo. Nous rappelons que le 1er frein à l’utilisation du vélo est l’absence d’infrastructure sécurisée et nous le répéterons encore et encore, le chaucidou n’est pas une infrastructure cyclable et ne peut donc pas être inclus dans un plan vélo
En conclusion, il s’agit donc d’un exemple typique de mal adaptation qui ne sert à rien :
- Les cyclistes circulent que ce chaucidou existe ou pas
- Les potentiels cyclistes passent leur tour et attendront que les autorités publiques fassent de vrais aménagements sécurisés.