Si la santé a un coût, elle n’a pas de prix.
La sédentarité est identifiée par les autorités sanitaires comme un fléau national touchant tous les publics et notamment les adolescents. L’ANSES a notamment alerté les pouvoirs publics que les 2/3 des 11-17 ans dépassent les 2 seuils sanitaires caractérisant la sédentarité à savoir que :
- Ils passent plus de 2 heures par jour assis ou allongé devant un écran hors temps scolaire
- Ils pratiquent moins d’1 heure par jour une activité physique (en incluant le sport à l’école)
Le fléau est tel que la sédentarité a son observatoire … L’OMS estime que la sédentarité tue autant que le tabagisme, à savoir plus de 5 millions de personne chaque année. En France, France Stratégie estime que le coût à 140 milliards d’euros.
Quelles solutions ?
Bien sûr, le vélo !
Les atouts sanitaires du vélo sont nombreux:
- 30 minutes de vélo par jour diminue de 50% les risques cardiovasculaires
- 2,5 années d’espérance de vie en plus en passant de la voiture au vélo pour les petits trajets
- Bien-être : réduction du stress, de la dépression et amélioration du sommeil
Un récent article du monde cite également une étude scientifique menée par le CNRS qui démontre les bénéfices pour prévenir les maladies chroniques et réduire les décès prématurés.
Tout ça grâce à une invention du XIXème siècle !
Alors, chiche 30 minutes de vélo par jour?
30 minutes de vélo, c’est 5 à 10 km, sans forcer, sans transpirer. Et 5 km c’est la distance à laquelle se trouvent environ 9 millions de personnes de leur travail.
Aujourd’hui, la part de la voiture pour aller au travail est supérieure à 48% pour une distance inférieure à 1 km et monte à plus de 70% pour une distance entre 4 et 5 km (soit 8 à 10 km A/R).
Dit autrement, parmi les 9 millions de personnes qui vivent à moins de 5 km de leur travail, environ 6 millions pourraient pédaler et tirer tous les bénéfices du vélo. Et tout ça, sans consacrer davantage de temps à leurs déplacements.
Alors, quand est-ce que vous passez au vélo pour aller au travail ?