Saint-Malo à vélo : une découverte à faire absolument

par Louis DELATOUR
Découverte de Saint-Malo à vélo

Par Brigitte SAVERAT-GUILLARD - Ouest-France le 9/08/2022

Sentiers battus

Ils ne sont pas si nombreux dans la Cité corsaire. Tout le monde y fait le tour des remparts et la balade sur le Sillon, certains s’aventurent jusqu’à la cité d’Alet, voire la tour Solidor. Mais encore? Partant du principe qu’à vélo on va plus loin que le commun des piétons, l’association À Vélo Malo, propose. tous les mercredis de cet été, une visite guidée. 12 km et deux heures plus tard, touristes et Malouins ont appris des choses et sont revenus contents.

Douce ou salée ?

Il y est notamment question d’eau. Ici, lorsqu’on en parle, les digues ne sont jamais loin. Notamment celles qui ont permis les assèchements successifs des marais et sur lesquelles ont été aménagés plus tard boulevards et avenues. Ainsi, les digues des Afféagistes (1730), supportant les avenues Aristide-Briand, de Moka ou encore de Marville. D’ailleurs, si l’on prend le temps de descendre sur le parking mitoyen, à l’hippodrome, on en voit très nettement les pierres.

De l’eau, encore

Mais pourquoi une fontaine “à l’extérieur des remparts, près de la Grand ’porte? Et comment Intra-Muros était-elle alimentée en eau potable?”, s’amuse Jean Pierre Rousseau, président d’À Vélo Malo ; Elle provenait de sources du côté de Saint Servan, « acheminée vers Intra-Muros dès le Moyen-Âge par un tuyau en bois d ’orme ».

La Fontaine, elle, permettait l’approvisionnement des bateaux, « d ’ailleurs elle a été remontée à l’envers lors d ’une restauration ». Ainsi, le côté incurvé, où l’on pouvait poser les barriques, est désormais côté remparts. De l’eau potable qui n’a rien à voir avec celle du Routhouan, le fleuve malouin enterré à partir de la Montagne Saint Joseph et qui poursuit sa course dans une canalisation en arc de cercle, “visible à marée basse, plage des Bas-Sablons” – certains y voient le mur d’une piscine d’eau de mer. mais non – avant de se jeter en mer, «au niveau du marégraphe d’Alet». Jamais il n’inonde Saint Malo, grâce à «quatre grosses pompes, plus une de rechange, permettant d ’en relever le niveau à marée haute», installées dans le bâtiment visible entre digue des Sablons et ancienne piscine du Naye…

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