C’est une demande déjà ancienne de À Vélo Malo : offrir une échappatoire aux cyclistes qui remontent en direction de Saint-Malo après avoir franchi le barrage de la Rance.
Cette demande ne répond pas totalement aux attentes de l’association concernant le franchissement du barrage. Cependant, elle offre l’avantage d’être facile techniquement à mettre en oeuvre. Autre avantage, son coût est ridiculement faible vis-à-vis de l’avantage comparatif apporté en termes de sécurité.
Notre demande consiste à permettre aux cycliste de quitter la 4 voies (D168) au niveau du radar, et ainsi d’être totalement protégé dans la montée en virages qui se poursuit à ce niveau.
Pour cela, il suffirait d’araser la glissière de sécurité en béton sur une dizaine de mètres. Cette modification permettrait aux cyclistes de quitter la chaussée, et d’emprunter le chemin adjacent existant. Le coût de cette amélioration se limite à l’arasement de la glissière béton et un marquage au sol.
Cette demande a été notamment débattue avec les élus et techniciens du département 35 lors d’une réunion de travail qui s’est tenue le 23 avril 2019. Depuis, À Vélo Malo n’a eu aucun retour et est aujourd’hui amenée à relancer le département sur ce dossier.
Après le radar, la chaussée routière montante est bordée sur sa droite par une murette longue de 110 m environ, qui empêche la mise en sécurité des vélos lents dans la monté alors même que le virage à droite les cache à la vue des voitures en pleine accélération. Une plateforme de dégagement existe pourtant, mais elle est inaccessible aux véhicules.
Bernard GOGUEL – Administrateur AVM
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Voir également : Franchir le barrage de la Rance à vélo : trois idées en attendant une piste cyclable sécurisée – Le Pays Malouin
image d’illustration : google maps – streetview